Il n'y avait rien de festif à ce que l'homme de ta vie te vois te décomposer sous ses yeux.
Il n'y avait rien de festif à ce qu'il fasse un malaise dans mes bras en te voyant.
Rien non plus de festif au fait que j'ai passé une demi heure assise au milieu d'une route, lui allongé dans mes bras, pleurant, à essayer de le réconforter. Je mentais, il n'y avais rien à faire.
Il n'y avait rien de festif à te voir comme un sidaïque.
Il n'y a toujours rien de festif à te voir rongé par la cocaïne. Il n'y a toujours rien de festif à te voir assis sur cette fontaine, une bière à la main, un joint dans l'autre.
Je t'ai perdu le 18 Août 2010.
Maintenant j'ai peur de recevoir un appel, chaque jour, m'apprenant une nouvelle que je n'ose imaginer.
Je n'ai même plus la force de me battre pour te foutre en cure.
Je n'ai même plus la force de supporter le personnage inconnu que tu es devenu en si peu de temps.
Je n'ai plus le courage d'appeler ta mère, puisque tu lui mentira, encore.
Je suis dégoûtée de devoir parler de ton futur en hypothésant.
Je n'ai même plus la force de supporter le personnage inconnu que tu es devenu en si peu de temps.
Je n'ai plus le courage d'appeler ta mère, puisque tu lui mentira, encore.
Je suis dégoûtée de devoir parler de ton futur en hypothésant.
Je t'aimais. Mon dieu que je t'aimais.
Je t'aime.