carte-postale

Carte postale

Wonderful life.

Alcoholic-sketch

Samedi 11 septembre 2010 à 11:30



She says : Don't let go, never give up, it's such a wonderful life.

Samedi 28 août 2010 à 2:25

  Je me sent vidée. Je me sent vidée parce que depuis lundi j'essaye par tous les moyens, avec votre aide, de sauver sa vie; et il n'écoute plus. Depuis lundi je n'ai pratiquement pas dormi parce que ça me bouffe l'esprit. Il n'y a que la nuit dernière où j'ai eu une nuit digne de ce nom. Et aujourd'hui il a de nouveau tout gâché. Je n'en peux plus. En l'espace de même pas une semaine, il nous ai arrivé ce qu'on devrait prendre dans la gueule en un temps pour espacé.  Je n'en peux plus d'entendre parler de ton meilleur ami blond platine et mécheux à deux balles. Je n'en peux plus d'entendre parler de ta vie de futur junky; parce qu'en plus tu en es fier. Je n'en peux plus de t'entendre dire que la cocaïne et l'héroïne sont des drogues festives. On a cherché avec T. , et, il n'y a rien de festif à sniffer un rail, dans ton salon, sur un boîte de jeu de société, avec une paille macdonald's. Il n'y a absolument rien de festif à finir assis par terre au milieu de la route et a avoir un regard vide, et hurler que tu veux crever. 

Je n'ai même plus envie d'appeler ta mère pour lui conter les jours que nous venons de passer à essayer de te ramasser à la petite cuillère. Je n'ai même plus envie car tu m'as fatigué. Ton comportement et ta personne de A à Z m'ont fatigué comme si je venais de courir le marathon de New York. 

Je ne sais pas ce qui t'as prit. Je ne sais pas ce qu'il y a dans ta tête. Je ne sais rien, puisque tu mens. Je ne sais rien puisque tu ne nous dis que dix pour-cent de ce que tu fais vraiment. Ton câlin était faux. Ton "Je t'aime" sonnait de travers. Je m'y sentais mal à l'aise. Je me sent mal à l'aise lorsque tu es là, même si tu ne me parle pas. 

L'isolement. Symptôme venant après la paranoïa chez les drogués avancés. 

Je ne sais plus rien de toi, car tu es devenu un inconnu, un individu brut, cru, vulgaire. Tu as perdu la classe légendaire que tu possédais et qu'on aimait tant.

Mercredi 25 août 2010 à 13:33

 Je ne prétend pas que tu es un salop. Je ne prétend pas. Je suis juste déçu du comportement que tu as envers nous depuis des semaines; depuis lundi soir particulièrement. Comment as-tu pu dire des choses pareil ? Comment as-tu pu réagir de cette manière en voyant l'homme de ta vie revenir spécialement pour toi, t'attendant sur le bord de la route, une clope au bec, une autre dans son paquet pour toi. Comment as-tu pu croire que nous avions monter un plan pour te détruire ? Comment as-tu pu prendre tout ça en à peine trois jours. Comment as-tu pu détruire ton cerveau comme ça, et en être fier. Comment peux-tu être aussi débile avec ce blondinet d'à peine 17 ans ? Comment peux-tu faire ça ?

Comment peux-tu ne pas voir tout ce que nous mettons en oeuvre depuis lundi pour te récupérer et éviter que tu crève. Comment peux-tu ne pas voir tout ce que nous faisons H24. Il faut te mettre la cuillère à la bouche pour que tu n'avale ne serait-ce qu'une bouchée de riz dans la journée; sinon tu ne mange pas. Il faut te faire dormir pour que tu récupère un peu; sinon tu ne dort pas. Il faut être tout le temps avec toi pour éviter que l'envie te vienne de l'appeler et qu'il vous revende 150 euros de coc' et que tu grille le peu de neurones qu'il te reste en ce moment. 

Putain, comment as-tu pu faire tout ça en une semaine ? Comment as-tu pu devenir quelqu'un que tu n'es pas ce soir là, cette nuit là ? 

J'ai passé des heures à te veiller pour que tu revienne à la raison, que ton cerveau arrête de décrocher et que tu arrête de délirer.
J'ai passé des heures à remettre ton copain sur pied parce qu'il ne voulait plus avancer. Tu te rends compte de l'impact que tu as eu sur lui ? Tu te rends compte du choque qu'il a eu lorsqu'après deux mois il t'as vu comme ça ?
J'ai passé la journée d'hier à établir des listes de courses à faire pour que tu reprenne une alimentation normale, à faire tous les placards de chez moi pour te trouver un truc à manger le soir parce que tes placards sont rempli de pate et de riz et que ce n'est pas comme ça que tu reprendra du poids et que ta santé s'améliorera. Nous allons l'appeler, nous allons la trouver, lui donner rendez-vous et lui raconter. Elle t'ouvrira les yeux, elle. Puisque c'est la seule que tu écoutera. 

Tu es maigre, tu as des cernes, des yeux rouges, des pupilles plus que dilatées, tu délire.

"Au taquet Alex, au taquet !" 
Non, pas au taquet F. Non, pas au taquet.

"J'suis bien là Alex... J'suis bien..."
Non t'es pas bien F. Non, t'es pas bien là.

J'te laisserai pas crever sur le bord de la route et devenir un junky comme lui. J'te laisserai pas te détruire alors qu'il est revenu pour construire votre avenir. 
J'te laisserai pas devenir comme M.
J'te laisserai pas devenir comme ton propre frère.

Florence + The Machine

Alcoholic-sketch

Mercredi 18 août 2010 à 13:16

 Avez-vous une chanson qui vous porte, qui vous emporte, qui, autant le dire, vous nique de part en part (pardon pour la vulgarité). Une chanson aussi violente pour votre corps que vous ne vous en remettez toujours pas après une centaine d'écoute successives ?

Vous avez maintenant deux options. 

- Répondre oui. A ce moment là je vous rétorquerai "Laquelle ?"
- Répondre non. A ce moment là je vous rétorquerai d'écouter ceci, c'est la mienne :

Dimanche 8 août 2010 à 14:54

 Mis à part le fait que je me suis littéralement étouffée en soufflant mes dix-huit bougies (rigolez, mais essayez donc avec une angine et presque un paquet de clope par jour, même pendant l'angine); c'est une journée qui commence merveilleusement bien.

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